Histoire
d’eau et de soin
Une grande famille thermale
Au cœur de la lagune de Thau, proche de la Méditerranée, Balaruc-les-Bains est une station thermale dont la qualité de l’eau est réputée depuis l’Antiquité qui a traversé les âges et s’est développée au fil des siècles, demeurant une référence incontournable en matière de thermalisme.
Plongez dans l’expérience des Thermes de Balaruc-les-Bains, où chaque chapitre de son histoire résonne à travers les eaux qui ont soigné tant de générations.
Un statut et un établissement uniques
en France
Découvrez Balaruc-les-Bains, 1er centre thermal de France
Un établissement thermal ambitieux voit le jour en 2015, structuré en Société Publique Locale d’Exploitation (SPLE) en 2012, un statut unique sur ce marché en France. Trois actionnaires publics sont réunis dans la gestion des Thermes de Balaruc-les- Bains (répartition : 85% Ville de Balaruc les Bains, 14% Thau Agglo, 1% Conseil Général), qui comprend une activité thermale, un spa thermal et une marque de soin dermatologique à base d’eau thermale.
Le thermalisme
à Balaruc-les-Bains, dans l’Hérault
Son élégante silhouette en forme de coque de bateau se distingue depuis la promenade des Bains par son architecture singulière, ses structures blanches qui réfléchissent la lumière et retiennent l’attention dans un paysage environnant très maritime.
Le thermalisme à Balaruc-les-Bains,
une tradition ancestrale
Découvrez la Cité Thermale antique
Selon la légende ancestrale de Pindare :
Les eaux thermales, où jaillit Athéna, révèlent leur mystère en offrant à Héraclès la source de réconfort nécessaire pour entreprendre la quête des taureaux de Géryon et rapporter les pommes d’or du jardin des Hespérides.
Tel un pionnier en quête de guérison, Héraclès émerge comme le premier curiste de Balaruc-les-Bains, explorant les mystères thérapeutiques des eaux thermales.
Longtemps station de repos et de traitement des légions romaines, Balaruc-les-Bains a connu des heures de gloire au temps des romains. C’était une somptueuse cité thermale, possédant un temple dédié à Neptune et aux Nymphes. Un aqueduc conduisait les eaux de la source jusqu’aux bains et une grande piscine elliptique, à gradins, revêtue de marbre blanc, permettait aux baigneurs d’éprouver le bienfait des eaux qui arrivaient par des tuyauteries de terre cuite.
Le Moyen Âge marque la reconnaissance de la médecine thermale occidentale grâce à Balaruc-les-Bains
Au XVIe siècle, les bienfaits de l’eau thermale de Balaruc-les-Bains sont rapportés dans des ouvrages. Par exemple, dans Gargantua, Rabelais mentionne les eaux de Balaruc-les-Bains, dont les thermes venaient d’être vendus à la veuve Astinge Périer par l’évêque de Maguelone.
« La vertu de quelque eau, dit un contemporain, n’a jamais esté si tost publiée… que celui qui se sent atteinct ne s’y jette à corps perdu ».
Un peu plus tard, c’est au tour du Régent de France, le duc Philippe d’Orléans, de bénéficier des qualités exceptionnelles des eaux de cette station. La légende raconte qu’après avoir été blessé au poignet lors du siège de Turin en 1706, il aurait été guéri en moins d’une heure grâce à l’eau spécialement envoyée de Balaruc à son intention par Chirac, fils de modestes bourgeois de Conques en Rouergue. Cette guérison spectaculaire lui valut la reconnaissance royale et le titre de premier médecin de Louis XV. Même si Madame de Sévigné n’eut jamais recours à ce traitement, elle en fit toutefois mention dans ses écrits.
sources/ Laissus J. Les eaux merveilleuses de Balaruc. In: Revue d’histoire de la pharmacie, 53ᵉ année, n°186, 1965. pp. 367-377.doi : 10.3406/pharm.1965.6781 https://www.persee.fr/doc/pharm_0035-2349_1965_num_53_186_6781
La renommée de Balaruc les Bains et de son eau qui soigne continue son essor
Au XVIIe siècle, Balaruc-les-Bains et ses environs étaient le théâtre de nombreuses anecdotes, histoires et légendes. En complément de ces récits, l’innovation aux thermes était déjà omniprésente. En effet, Balaruc jouissait d’une renommée incontestée pour ses douches localisées, une pratique encore peu répandue à l’époque. Sous Louis XIV, certains intendants et lieutenants eurent recours à la douche sur la tête. Bien que certains en ressentirent une certaine appréhension, avec des insomnies à la clé, ils en ressortirent souvent plus détendus et de meilleure humeur.
« Sous Louis XIV, l’intendant du Languedoc et Basville, et le lieutenant général de cette province, de Maillebois, usèrent de la douche sur la tête. Le second s’en montra « un peu ému », eut des insomnies, mais, tout bien compté, s’en revint « beaucoup plus gai et plus dégagé qu’il n’était en arrivant ».
Source : J. Laissus, Les eaux merveilleuses de Balaruc, Revue d’Histoire de la Pharmacie, 1965 , p. 367-377 Les eaux merveilleuses de Balaruc – Persée (persee.fr)
Un peu plus tard, c’est au tour du Régent de France, le duc Philippe d’Orléans, de bénéficier des qualités exceptionnelles des eaux de cette station. La légende raconte qu’après avoir été blessé au poignet lors du siège de Turin en 1706, il aurait été guéri en moins d’une heure grâce à l’eau spécialement envoyée de Balaruc à son intention par Chirac, fils de modestes bourgeois de Conques en Rouergue. Cette guérison spectaculaire lui valut la reconnaissance royale et le titre de premier médecin de Louis XV. Même si Madame de Sévigné n’eut jamais recours à ce traitement, elle en fit toutefois mention dans ses écrits.
Reconnaissance et développement
de Balaruc à partir de 1900
1927 : Balaruc-les-Bains obtient le statut de « Station climatique », officialisant ainsi les bienfaits reconnus de son eau thermale et de son climat méditerranéen.
1965 : la communication des thermes met en avant le prestige et le charme de Balaruc-les-Bains. Des brochures dédiées à cette station hydrominérale et climatique diffusent un message fort, notamment une citation du médecin parisien Max Durand-Farvel : « Les eaux de Balaruc réunissent les qualités stimulantes et résolutives à un degré thermal que ne peut atteindre aucune source rivale ».
1969 : la municipalité inaugure un nouvel établissement thermal, Athéna, pouvant accueillir 3700 curistes par an.
1973 : la station est classée « Station touristique Nouvelle »
1987 : Face au succès des Thermes et à l’afflux croissant de curistes, en 1985, la ville entame la construction d’un deuxième établissement : Hespérides, qui ouvrira ses portes en juillet 1987.
2012 : Création de la Société Publique Locale d’Exploitation (SPLE), un statut unique sur ce marché en France.
2015 : Le design de cet établissement est l’œuvre du cabinet d’architecture DHA Paris, en collaboration avec l’architecte montpelliérain Marc Galligani. S’étendant sur 16 000 m², il comprend quatre étages et cinq bassins de soins collectifs. Un complexe élégant et moderne, doté de vastes espaces vitrés offrant une vue imprenable sur les plages de Balaruc-les-Bains. Un cadre enchanteur, idéal pour se ressourcer.